QR Code 0 : un peu d’histoire

La mairie de Saint-Sorlin-en-Bugey vous propose de découvrir notre village
avec l’aide de l’association “Les Amis du Vieux Saint-Sorlin”.

PARCOURS DÉCOUVERTE DU PATRIMOINE (5 km)

Saint-Sorlin s’étend dans une vallée en auge, entre les montagnes du Bugey et le Rhône, au pied du dernier contrefort du Jura. La falaise calcaire, haute et colorée, depuis Sault-Brénaz, est effondrée au niveau du village. Les socles rocheux restants servent de bases à des constructions très anciennes.Saint-Sorlin ou Saint-Saturnin-de-Cuchet, comme on l’appelle au Moyen Âge, a un passé gallo-romain attesté par plusieurs vestiges. Saint-Sorlin est vers 1100/1150 inclus dans les possessions de la famille de Coligny. Cette famille fait bâtir le «Grand Château» au-dessus de la Pouponne.Par le mariage de Béatrice de Coligny avec Albert III de la Tour en 1228, SaintSorlin passe à la famille De-la-Tour-du-Pin. Comme un de leurs descendants, Humbert 1er, devient par son mariage avec Anne Dauphine, le premier Dauphin de Viennois, Saint-Sorlin devient dauphinois et le reste pendant près de 70 ans (1282-1349). Humbert II, le dernier Dauphin, vend le Dauphiné à la France et Saint-Sorlin passe sous la couronne de France, mais pour peu de temps. En 1355, à la suite d’un échange entre la France et la Savoie par le traité de Paris, Saint-Sorlin devient savoyard, la population n’a pas à souffrir de la domination des Comtes puis des Ducs de Savoie.Durant les périodes dauphinoise et savoyarde, Saint-Sorlin est une petite capitale, siège d’une châtellenie. Le châtelain a de multiples attributions, mais c’est surtout un militaire à qui est confiée la défense de la place. Saint-Sorlin inféodée à Odon de Villars, de 1401 à 1414, puis à Gaspard de Varax en 1460, pour lequel elle est érigée en marquisat. Saint-Sorlin fait ensuite partie du douaire de Claudine de Brosse dite «de Bretagne», veuve du Duc Philippe II et, enfin, est inclus dans l’apanage de la branche des Savoie Nemours.Bugey et Bresse deviennent français en 1601 par le Traité de Lyon, qui entérine l’échange avec le marquisat de Saluces. Saint-Sorlin revient ensuite à la famille de Savoie, qui obtient par le Traité d’Utrecht en 1716 la faculté de vendre ses possessions de ce côté des Alpes. Ce sont les Chartreux de Portes qui se portent acquéreurs et deviennent ainsi marquis de Saint-Sorlin.À la Révolution, Saint-Sorlin (renommé Bonne Fontaine) redevient un village de vignerons.Le site le plus caractéristique de Saint-Sorlin est la montée de l’église et les rues adjacentes, bordées de maisons anciennes et des vestiges des remparts. Deux types de maisons s’y retrouvent: le type bugiste avec le toit à un seul pan, débordant largement la façade, et le type savoyard (genre chalet) avec un toit à deux pans encadrant un pignon. Ces maisons ont un point commun, la montée d’escaliers extérieure, avec l’habitation au premier étage et l’écurie et la cave au rez-de-chaussée.Au XIXe siècle, pour améliorer les conditions d’hygiène, l’administration française encourage les municipalités à construire un lavoir public dans chaque hameau. Trois sources abondantes sortent au pied des falaises et s’écoulent vers le Rhône, elles sont aménagées en lavoirs et abreuvoirs.

Maintenant, nous vous invitons à découvrir le parcours découverte.
Vous pouvez télécharger le parcours complet de 5km ici.

En sortant du parking, prendre 4 fois à droite jusqu’à la Grande Rue.
Le QR Code 2 se trouve vers le lavoir de Collonges.